"[color="DarkOrange"]Peut-on ce faire enterrer avec son animal dans un caveau famillial ?[/color]
Après la «jurisprudence Félix», qui a interdit l'inhumation du chien dans le tombeau familial, comment contourner la loi pour partager le repos éternel avec son petit compagnon.
Les juristes évoquent la célèbre affaire du chien Félix comme lieu d'origine d'une règle selon laquelle les animaux doivent être enfouis plutôt qu'enterrés. Le droit d'enfouir son animal ne s'ouvre, selon le code rural, que si le cadavre de la bête amie pèse moins de 40 kg. Lorsqu'il dépasse ce poids, les propriétaires sont tenus d'avertir dans les plus brefs délais l'équarrisseur autorisé afin de procéder à l'enlèvement du cadavre. Il est dès lors interdit au propriétaire de l'enfouir, de le jeter en quelque lieu que ce soit, ou de l'incinérer.
Discrétion. Le chien Félix, comme la plupart des autres animaux de compagnie, était suffisamment léger pour ne pas tomber entre les mains de l'équarrisseur. A sa mort, le 1er février 1959, ses maîtres, M. et Mme Blois, demandèrent l'autorisation de l'inhumer dans le caveau familial au maire d'Artigues-de-Lussac, qui la leur accorda verbalement. En dépit de la discrétion dans laquelle l'enterrement eut lieu * n'y étaient présents que les époux et le fossoyeur *, les habitants de la ville l'apprirent et réagirent avec une grande violence face à cet ultime geste d'amour. Deux camps opposés se formèrent et la polémique suscita tant de passions que le maire retira par écrit l'autorisation qu'il avait donnée, et invita les époux Blois à déterrer le cadavre du caveau familial. Les maîtres endeuillés ne répondirent pas à cette invitation et le maire prit un arrêté afin de les contraindre à le faire sous quinze jours. Mais les époux, à la manière d'Antigone, désobéirent fort civiquement à cet ordre qu'ils jugeaient injuste. M. Blois fut ainsi déféré au tribunal de police de Libourne pour contravention à l'arrêté du maire.
L'affaire arriva jusqu'au Conseil d'Etat, lequel apporta une réponse si clairement négative à la demande des époux Blois qu'il pourrait sembler avoir condamné toute possibilité future d'enterrer son animal de compagnie au même endroit que son maître. Cet arrêt, cependant, ne proposait aucun argument métaphysique. Il se contentait d'affirmer qu'un maire agit illégalement en autorisant l'inhumation d'un chien dans un cimetière. Cela parut un peu sec à d'éminents juristes. Paul Esmein a cru trouver un argument de poids dans le fait «que la présence dans un cimetière du corps d'un chien est une insulte à la dignité des morts qui y ont leur sépulture». D'autres ont invoqué des raisons religieuses. La majorité du pays restant fidèle au catholicisme «l'amour des animaux (...) ne saurait sur ce point faire oublier les dogmes de l'immortalité de l'âme et de la résurrection de la chair». Certains jugèrent ces considérations un peu déplacées au pays de la laïcité, et on en resta là.
Néanmoins, la triste affaire du chien Félix n'a pas écarté toute possibilité d'enterrer son animal de compagnie dans un cimetière communal. Les commentateurs de la décision du Conseil d'Etat ont ainsi remarqué qu'elle n'empêche pas l'inhumation d'un être humain qui désirerait que soit placé à côté de son corps un coffret contenant les cendres de son chien, «comme une coquette peut se faire enterrer avec son coffret à bijoux ou un militaire avec ses décorations». L'interdiction porte sur le fait d'enterrer son chien sans s'y enterrer, dans le même temps, soi-même. C'est ainsi que les amis des bêtes nous conseillent d'enterrer provisoirement notre animal quelque part jusqu'à ce que vienne l'heure de le rejoindre. De plus, lorsque le code de l'administration communale autorise les personnes à être enterrées dans leur propriété, pourvu qu'elle soit en dehors des enceintes des villes et des bourgs, et à une distance prescrite, on n'est pas lié par la «jurisprudence Félix». A défaut, vous devrez vous contenter d'enterrer votre ami animal dans un de ces cimetières spéciaux qui leur sont consacrés comme celui d'Asnières (qui, depuis 1898, a accueilli plus de 100 000 chiens) ou d'Aulnay-sous-Bois. Las ! C'était compter sans la logique de l'amour : il fallut d'autres décisions administratives pour interdire à des centaines de maîtres de se faire eux-mêmes enterrer avec leur chien à Asnières. Cela offenserait-il la dignité des chiens ?."
Icare : le traitement de la dernière chance
Modérateur : NicolasL
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- Inscription : Dim Avr 09, 2006 6:11 pm [phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/vendor/twig/twig/lib/Twig/Extension/Core.php on line 1107: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable
Merci pour les compliments , c vrai que Topaze c'était ma préférée, car aussi elle était sourde, et avec ses crises j'était très proche d'elle, j'ai tt fait pour la soigner mais cette maladie l'a emporter. La mère m'as fait 12 petits il ya 5ans, Topaze était placer et les gens se sont aprecu qu'elle était sourde, moi je ne le savais pas, et ces gens n'en voulait plus donc je les recuperer mais j'ai passer 4ans 1/2 avec cette chienne des choses merveilleuses. Pensée à topaze et Icare;Bisous
Merci ORL pour ces informations, c'est très intéressant.
Steffy tes toutous sont magnifiques!
allez, je vous mets deux des plus belles photos de mon chéri Icare, elles datent d'il y a un an justement, il était en pleine forme encore, comme je suis triste ce soir!
Sauf celle-ci, qui date de l'hiver dernier :
qu'il me manque ce soir!!!!
Steffy tes toutous sont magnifiques!
allez, je vous mets deux des plus belles photos de mon chéri Icare, elles datent d'il y a un an justement, il était en pleine forme encore, comme je suis triste ce soir!
Sauf celle-ci, qui date de l'hiver dernier :
qu'il me manque ce soir!!!!
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